D’après les Japonais, nous possédons tous un ikigai, une raison d’exister, qui nous pousse à nous lever chaque matin et à être acteurs de notre vie. Ce concept qui remonte au XIVe siècle expliquerait notamment l’extraordinaire longévité des habitants de l’île d’Okinawa (l’île des centenaires). Mais comment définissent-ils leur ikigai et en quoi les guide-t-il au quotidien ?
L’ikigaï consiste à trouver un équilibre entre ce qu’on aime, ce dont on a besoin et ce qui est utile au monde. « Iki » signifie vie et « gaï » se rapporte à la réalisation de ce qu’on espère ; il s’agit de se sentir où l’on doit être, aligné avec soi. C’est une méthode intéressante pour ceux qui souhaitent atteindre un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et mettre du sens dans leur travail.
Dans une carrière, trouver son ikigaï correspond à exercer une activité épanouissante, qui fait sens et que l’on a choisie. Ce principe repose avant tout sur l’individu : chacun est responsable de son parcours et de rendre sa mission plus enrichissante.
Pour autant, la qualité de vie au travail étant un sujet fort, la méthode ikigaï est aussi un outil intéressant pour les entreprises : aider les salariés à se questionner sur leur ikigaï est un vrai levier de motivation. C’est une façon de révéler et d’épanouir les talents, mais aussi d’opérer les changements nécessaires pour stimuler leur enthousiasme et les fidéliser.
Les managers peuvent donner cette impulsion en invitant les membres de leurs équipes à s’interroger sur leurs appétences, leurs forces et leurs valeurs.
Le concept ikigaï repose sur ces 4 piliers :
Dans un parcours professionnel, répondre à ces 4 questions revient à se demander quelle activité a du sens et vous permet d’exprimer vos talents, tout en vous apportant une rémunération suffisante pour vivre comme vous l’aimez. L’ikigaï repose sur l’équilibre entre ces 4 composantes, chaque individu ayant sa propre échelle de valeurs.
Par exemple, certains mettent à profit leurs dons dans un travail mal payé ou qui ne rend pas service à la société : ils peuvent ainsi éprouver à la fois de la satisfaction et un sentiment de précarité ou d’inutilité. D’autres se sentent comblés par une activité qui n’offre aucun « statut social » mais résonne avec leurs valeurs ou leurs passions. Trouver son ikigaï, c’est trouver la voie qui fait le lien harmonieusement entre ces 4 éléments.
Liens rapides
Informations Légales